Le premier septembre dernier, Radio-Canada nous présentait le «Le tout premier village Alzheimer au Canada qui ouvrait ses portes en Colombie-Britannique». C’est une approche innovatrice qui s’appuie sur une réelle approche «milieu de vie» et non seulement sur une approche «milieu de soins».

Innover pour les personnes en perte d’autonomie

 

Évidemment les personnes doivent recevoir des soins, mais dans un environnement cadre plus normal et familier susceptible de réveiller des souvenirs dans la mémoire fragilisée des personnes qui y vivent. Inspirés de modèle scandinave ces projets tendent à diminuer le stress tant pour la personne résidente que pour les proches aidants et l’ensemble de la famille.

Des initiatives québécoises

 

Soulignons la Résidence  Humanitae de Québec, qui accueille des résidents depuis janvier 2019, qui se présente comme un mini-village pour personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. À la Maison l’étincelle de Verdun, la «priorité est de préserver la qualité de vie et l’autonomie des résidents. Pour ce faire, nous reconnaissons leurs besoins individuels et mettons tout en œuvre pour y répondre de façon créative».

Pensons aussi aux résidences qui proposent des unités ou des étages de soins spécialisés. Un couple peut alors demeurer dans la même résidence.  Le conjoint ou la conjointe peut alors être présent auprès de la personne en perte cognitive. Le Groupe Maurice offre ce type de service.

Faut être capable de payer

 

Quel que soit l’approche préconisée, le type d’organisation physique des différents milieux de vie, le grand intérêt indéniable pour ces initiatives, il faut le dire, ce sont des services très onéreux. Défrayer 4000$, 5000$ par mois, quelques fois plus cher que cela, n’est pas à la portée de tout le monde. Doit-on militer pour que l’État s’inspire de ce type de projet pour développer de nouveaux services? La question se pose!Encore faut-il considérer l’Alzheimer comme une condition de vie et non comme une maladie! Il est quand même souhaitable que les nouveaux projets publics, pensons aux maisons des aînés qui sont dans les cartons de Madame Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, s’inspirent d’expériences novatrices pour répondre aux besoins grandissants de la population, mais aussi pour attirer des intervenants de qualité.

Un service conseil pour le maintien à domicile

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