Une personne âgée meurt de froid dans la cour d’une grande résidence le 20 janvier dernier. Aujourd’hui, deux coroners alertent la population sur les accidents qui ont causé le décès de trois personnes dans une résidence. Toutes les personnes qui œuvrent de près ou de loin auprès des personnes âgées ne peuvent demeurer indifférentes. Surtout qu’il est difficile de croire que ces événements sont uniquement accidentels, voire anecdotiques. Que ce soit le désastre de L’Isle-Verte en 2014 ou les décès récents, il faut se poser de sérieuses questions sur l’organisation des services.

Des solutions difficile à trouver

Bien sûr difficile de faire face à la pénurie de main d’œuvre, aux coûts des aménagements sécuritaires des résidences, à la fermeture de plusieurs petites résidences non-rentables, aux responsabilités toujours accrues des propriétaires et gestionnaires de résidences, des facteurs qui influent directement sur la qualité des services.

Les solutions sont difficiles à trouver. Augmenter les places en CHSLD, en ressources intermédiaires, développer des partenariats formels entre le réseau de la santé et les résidences sont des solutions possibles. Possible et souhaitables, mais elles ne sont pas magiques! Beaucoup de CHSLD sont désuets et demandent des rénovations importantes, la construction de nouveau bâtiment CHSLD ou ressources intermédiaires exige des ressources importantes et prennent du temps à se concrétiser.

Évidemment, investir dans les infrastructures est nécessaire, mais ces investissements importants ne solutionnent pas les besoins de main d’œuvre, au contraire, ouvrir de nouvelles ressources peut exacerber la pénurie de main d’œuvre.

On entend parler depuis plusieurs années de l’importance d’investir dans les services de maintien à domicile. Il faut le faire! Là encore, la pénurie de main d’œuvre est un phénomène qui vient aussi limiter cette avenue.

Des solutions innovantes pour nos aînés

Quelle que soit les solutions préconisées, avant tout, il faut agir sur la pénurie de main d’œuvre. Pensons à développer des programmes de formation en mode classe et en emploi; offrir aux personnes qui travaillent à titre de préposé aux bénéficiaires des conditions de travail attirantes (salaire, horaire de travail, etc.); organiser du recrutement international, inventorier les pratiques innovantes et les faire connaître; envisager l’utilisation de technologie d’appui aux services et aux soins; etc. Surtout, ne mettons de frein à l’imagination des gestionnaires et des praticiens sur le terrain.

Conscient que ce texte ne règle pas les nombreux problèmes, parlons de défis que présentent le vieillissement de la population auxquels les politiciens, gestionnaires et praticiens doivent faire face. Quoi qu’il en soit, le maintien à domicile et la pénurie de main d’œuvre sont deux éléments incontournables.

Un service conseil pour le maintien à domicile

Inscrivez votre adresse courriel pour recevoir notre infolettre

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir les dernières nouvelles et mises à jour de notre équipe.

You have Successfully Subscribed!